leucémies à plasmocytes
traitements combinés des leucémies à plasmocytes
Sujet de l'étude : étude de traitements combinés des leucémies à plasmocytes
Âge : moins de 70 ans
Ligne de traitement : 1ère ligne
Inclusions : closes
Objectifs et évaluations :
L’objectif principal recherché est de prolonger la survie sans maladie chez des patients atteints de leucémies à plasmocytes, avec un protocole de traitement comprenant une association de chimiothérapie classique et de molécules récentes, en induction et en consolidation d’un traitement intensif avec autogreffe.
Les objectifs secondaires visés sont d’apprécier la toxicité et la faisabilité de ce schéma thérapeutique ainsi que les taux de réponse et la survie globale. Une étude biologique et génétique sera parallèlement réalisée.
Pour des patients présentant une leucémie primitive à plasmocytes (non secondaire à un myélome). Etude de phase 2.
Présentation :
Les inclusions dans cet essai sont prévues de 2011 à 2015.
Les traitements testés dans cette étude sont déjà commercialisés et utilisés dans le myélome. Il s’agit de chimiothérapies classiques, comme les anthracyclines (doxorubicine/Caelyx®) ou les alkylants (cyclophosphamide/Endoxan®), auxquelles sont associés des traitements plus récents du myélome (bortézomib/Velcade® et lénalidomide/Revlimid®) avec de la dexaméthasone, et un traitement intensif par melphalan (Alkeran®) avec greffe de cellules souches hématopoïétiques.
Les principaux effets indésirables sont ceux des molécules testées et sont bien connus : baisse dans le sang des globules blancs (risque d’infections) et des globules rouges (risque d’anémie), baisse des plaquettes (risque d’hématomes et d’hémorragies), phlébites et embolies pulmonaires, neuropathies, troubles digestifs…)
Audio :
Interview audio (durée 02’23’’)
Titre : «Une première étude pour une maladie myélomateuse rare»
Dr Bruno ROYER, CHU Amiens, Investigateur coordonnateur de l’essai.
Résultats de l’essai en 2016 :
La leucémie à plasmocytes est une maladie pour laquelle il n’existe pas à ce jour de véritable standard de traitement.
Le Dr B. ROYER a récemment publié les résultats d’une étude de phase 2 évaluant l’efficacité d’un traitement d’induction par bortezomib /Velcade®-doxorubicine-dexaméthasone (PAD) en alternance avec bortezomib/Velcade®-cyclophosphamide/Endoxan®-dexaméthasone (VCD) 4 cycles suivis d’une autogreffe. Les patients recevaient ensuite un traitement de consolidation soit par allogreffe avec conditionnement atténué soit par une deuxième autogreffe suivie d’un traitement de consolidation/maintenance par bortezomib/Velcade®-lénalidomide/Revlimid®-dexaméthasone pendant 1 an. Entre avril 2010 et juillet 2013, 40 patients ont été inclus dans l’essai. Les réponses observées après le traitement d’induction de type PAD/VCD en alternance sont très encourageantes puisque presque 70% des patients ont obtenu un contrôle suffisamment bon de leur maladie pour pouvoir bénéficier du traitement de consolidation.
Une démonstration de l’intérêt d’alterner les traitements pour mieux contrôler la maladie.