DARATUMUMAB (POLLUX)
Étude du Daratumumab en rechute Image daratumumab associé au lénalidomide (Revlimid®) et à la dexaméthasone.
Sujet de l'étude : daratumumab (Darzalex®)
anti-CD-38
Âge : tous
Ligne de traitement : en rechute et/ou réfractaire
Inclusions : closes
Objectifs et évaluations :
L'objectif principal de l'étude est d'évaluer l'efficacité du daratumumab quand il est administré en association à 2 autres médicaments utilisés chez les patients atteints de myélome en rechute, le lénalidomide (Revlimid®) et la dexaméthasone, par rapport au même traitement sans daratumumab.
Présentation :
Pour des patients atteints de myélome en rechute ou réfractaires au traitement.
Les inclusions dans cet essai sont prévues à partir de mai 2014 jusqu'à 2016.
Le daratumumab est le premier d'une nouvelle classe d'anticorps monoclonaux, dits anti-CD38. La protéine CD38 est présente sur les plasmocytes malins du myélome. Le daratumumab cible spécifiquement cette protéine éliminant ainsi une bonne partie des cellules malades tout en épargnant les cellules saines. Il améliore ainsi l'efficacité des traitements anti-myélome auxquels on l'associe.
Le daratumumab est administré par perfusion intraveineuse lente de plusieurs heures.
D'une façon générale les anticorps monoclonaux utilisés en cancérologie sont bien tolérés. Les seuls effets indésirables observés à ce jour avec le daratumumab sont des réactions allergiques lors de l'injection intraveineuse du produit. Il n'a pas été rapporté d'accidents graves de patients traités par des anticorps monoclonaux. Ces effets sont aujourd'hui prévenus par une pré-médication anti-allergique avant l'injection et les réactions sont devenus rares et peu sévères.
Audio :
Interview audio (durée 2'36'')
« Les stratégies de développement du Daratumumab »
Pr. Thierry FACON, CHU de LILLE Co-investigateur principal de l'essai.
Résultats de l’essai en 2016 :
L’essai POLLUX chez des patients en rechute, dont les résultats ont été communiqués en juin 2016, a obtenu des taux de réponse complète spectaculaires et un excellent taux de maladie résiduelle indétectable après traitement par daratumumab (Darzalex®), lénalidomide (Revlimid®) et dexaméthasone très bien toléré. Ces résultats démontrent l’intérêt du daratumumab en association avec un immunomodulateur comme le lénalidomide. Ces données ouvrent la possibilité d’une association avec un inhibiteur du protéasome (le bortezomib, l'ixazomib, le carfilzomib) qui est désormais une classe thérapeutique essentielle dans la prise en charge du myélome multiple en première ligne.