L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a publié en mars 2015 des recommandations visant à minimiser le risque d’ostéonécrose (atteinte sévère de l'os de la mâchoire) lors d’un traitement par biphosphonate en intraveineux (IV) ou denosumab.
Pour mémoire, ce traitement est fréquemment proposé aux malades du myélome en prévention des pathologies osseuses, et notamment pour traiter les désordres osseux provoqués par la maladie (ostéoporose et apparition de trous).
Ces recommandations ont conduit à la mise en place d'une carte patient qui permettra de sensibiliser les patients au risque d'ostéonécrose de la mâchoire lors d'un traitement par biphosphonate ou denosumab. Elle rappellera :
- la nécessité de signaler à son médecin tout problème dentaire avant de commencer un traitement par biphosphonate ou denosumab,
- dans certaines situations, la nécessité de consulter un dentiste avant tout traitement par biphosphonate ou denosumab,
- de s'assurer du maintien d'une bonne hygiène bucco-dentaire pendant le traitement,
- d'informer leur dentiste qu'ils sont traités par biphosphonate ou denosumab,
- de contacter leur médecin ou leur dentiste en cas de problème dentaire ou au niveau de la bouche,
- d'arrêter le traitement en cas de survenue d'une ostéonécrose de la mâchoire.
L'ANSM recommande de prendre en compte dès à présent ces recommandations et rappelle aux professionnels de santé l'importance du suivi bucco-dentaire des patients traités par biphosphonate ou denosumab.